mardi 4 février 2014

Chronique Sur tes yeux d'Irène Cao


275 pages.                Lu du 26 janvier au 1er février 2014.

Quatrième de couverture : Si on pouvait capturer le plaisir, Elena le ferait avec les yeux. Âgée de vingt-neuf ans, d’une beauté innocente mais radieuse, elle ignore encore ce qu’est la passion. Son monde est fait d’art et de couleurs – celles de la fresque qu’elle restaure à Venise, la ville où elle a vu le jour – jusqu’à sa rencontre avec Leonardo, un chef cuisinier de renommée internationale. En entrant dans sa vie, celui-ci emporte tout sur son passage : son histoire d’amour naissante avec Filippo, l’idée qu’elle s’est toujours faite d’elle-même et, surtout, sa façon de vivre les plaisirs de la chair. Leonardo, qui vient de s’installer dans le palais où elle travaille, s’apprête à lui ouvrir les portes d’un paradis inexploré, dont lui seul possède les clés. Il sait que le plaisir doit conquérir tous les sens et va initier Elena à une condition : qu’elle ne tombe jamais amoureuse de lui. Mais comment résister au magnétisme de cet homme et au tourbillon des sens qu’il éveille en elle ?


Mon avis :  "Sensuelle et romantique, amoureuse et sans limites", voilà les dires de la presse ! Après l'avoir lu, je ne ressens pas cela. 

Pourtant le début commencer fort et dès la première ligne de la première page : "Le jaune absorbe la lumière du soleil, vire à l'orange avant de se fondre dans un rouge vif."

Je ne m'attendais pas à cette histoire. Une histoire avec peu de pages (bon, c'est vrai il y a plusieurs tomes), des personnages assez superficielles, des passages long et sans intêrets. 

Point positif, le lieu : Venise.
La ville des amoureux, du romantisme et de l'art. On découvre beaucoup d'endroits et ça me donne franchement envie d'y aller. 
L'auteure décrit des fresques historiques et des endroits de la ville vraiment bien, c'est captivant.
Mais ça ne fait pas tout. 

Manque de romantisme, de sentiments et surtout d'amour. 
Sachant que l'éditeur est JC Lattès, je m'attendais à une histoire à la Christian Grey et Anastasia Steele ! Pas du tout ! Cela n'a rien à voir. 
Leonardo est distant, sans âme, sans sentiments, enfin vous l'avez compris il ne me plaît pas du tout. Quel dommage ! 
Elena, elle est seule, pense encore au prince charmant, aime quelqu'un puis ne l'aime plus, perdue. J'ai du mal à capter sa façon de penser. 
Filippo quant à lui, reste lui même du début à la fin. Il est attachant et simple.

Bon, je le reconnais je n'ai pas détesté cette histoire. Elle a beaucoup de potentielle.


Dans certains passages on ressent l'amour, le magnétisme, l'envie, le désespoir et le renoncement. (L'extrait de la pluie et de la petite maison)
Il n'y a pas tant de scène de sexe et tant mieux ! Parce que dans certains livres, on en fait une overdose. Par contre, certains passages mon gênés, notamment le soir du carnaval. 

L'un de mes passages préférés est celui où Leonardo fait goûter à Elena, des grains de grenade. Je n'en dit pas plus. A vous de le découvrir.

J'ai beaucoup aimé la différence des personnages, des métiers et du lieu qu'a cette histoire. Pour une fois ça change, du mec multimillionaire dans les affaires et de la fille qui travaille dans un bureau. Cuisinier et restauratrice d'oeuvre d'art, voici de l'innovation. 

La fin : la meilleure partie. Enfin, la fille en perd un et va retrouver l'autre. (Mouais, j'approuve pas trop ça). Incomprehension tout de même pour certains passages. J'imagine que l'autre va revenir encore plus fort et séduisant qu'avant. Du moins, je l'espère. Un peu d'action, oui volontiers.
On entrevoit un deuxième tome plus profond et pleins de surprises. 

Je vous conseille de le lire, pour créer votre propre avis. Mais ne vous attendez pas à l'histoire la plus romantique de 2014. 

Pas de coup de coeur, pas de grosse déception. Je lirai le deuxième tome. 

Ma note :  14 / 20 

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